Coaching créatif

J’ai obtenu mon certificat d’art-thérapeute en 2016 après quelques intenses années de formation et de stages.

Contrairement à la façon dont est souvent présentée l’art-thérapie sur les réseaux sociaux, ma pratique n’a rien à voir avec la recherche d’un instant de bien-être. 

La pratique artistique sous contrainte que je propose en séance a pour objectif de, par l’acte de création, parvenir à un état de conscience particulier dans lequel peut affleurer l’inconscient. Elle permet alors d’entendre ce qu’exprime notre inconscient. Cet espace de création devient un lieu où se dire et s’écouter. 

Vous seriez étonnés de l’importance des informations sur soi que l’on détient sans jamais oser se les révéler, de la quantité de messages que l’on enfouit tout au fond de soi pour ne plus jamais les écouter. 

L’art-thérapie ouvre la voie vers ce savoir que l’on a sur soi et je tiens à cette façon de la pratiquer.

Cependant, cette semaine, j’ai reçu en séance une jeune femme qui ne souhaitait pas d’accompagnement thérapeutique mais qui avait simplement le désir de renouer au quotidien avec sa créativité. Elle ressentait le besoin d’être accompagnée le temps que ses nouvelles habitudes créatives deviennent pérennes.

J’ai trouvé que c’était une très belle idée de s’offrir ce cadeau jour après jour. Elle m’a donné envie de sortir de mes accompagnements habituels pour travailler avec elle sur ce chemin.

J’ai repensé à tout ce que m’avait apporté mon temps de création quotidien, tout ce que ça avait à la fois allégé et nourri dans ma vie. 

Et je me suis dit qu’elle avait raison et qu’elle n’était sûrement pas la seule à avoir cette envie. Que partager autour de la libération de cet espace de créativité quotidien pouvait être intéressant. 

J’ai réfléchi à une façon de mettre en place cet échange entre vous et moi et j’ai préparé une newsletter hebdomadaire qui vous proposera quelques conseils et des exercices pour vous offrir un temps créatif régulier. Un temps pour vous écouter. 

Ce n’est pas de l’art-thérapie. Plutôt une sorte de coaching créatif. J’espère qu’il vous aidera à renouer avec la part de vous qui a envie de créer. 

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Traitement en cours…
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Pourquoi tenir un journal intime ?

« Tenir un journal intime, c’est un truc d’ado! »

« J’ai mieux à faire que de me regarder le nombril. »

« Je n’ai rien d’intéressant à écrire »

Ce sont des arguments que j’entends très souvent quand je pose la question du journal en séance ou quand je suggère à quelqu’un de s’y essayer. Et pourtant. Prendre chaque jour un rendez-vous de quelques minutes avec soi-même pour écrire ses pensées, sans censure, ne s’arrêter qu’à l’épuisement de ce qui coule du stylo, est la plupart du temps extrêmement libérateur.

J’insiste sur cette pratique lorsque je reçois des personnes débordées par leurs émotions et pour qui il peut être bénéfique, en complément ou en remplacement de l’écriture guidée avec laquelle je travaille, de soulager leur souffrance par une écriture libre et quotidienne. Le plus souvent, un apaisement intervient lors de la mise en place de ce rituel.

Le risque de cette pratique est de limiter son journal à un lieu de dépôt de la plainte. Si je me contente d’écrire quand l’émotion me submerge, je serai soulagée à court terme mais je me priverai de l’élaboration de ma pensée qui peut intervenir si je prends ce rendez-vous avec moi-même qui modifie totalement la portée de l’exercice.

Ecrivez donc quand vous sentez monter en vous le chagrin ou l’angoisse, le sentiment de trahison ou d’abandon. Mais, quoiqu’il arrive, revenez à votre journal au moment que vous aurez défini comme celui où vous serez en train d’écrire chaque jour. Certains attendent le soir, au moment du coucher, pour faire le point sur leur journée. D’autres préfèrent écrire le matin avant d’être pris dans le tourbillon de leur quotidien. D’autres encore utilisent l’écriture comme un sas entre leur vie professionnelle et leur vie de famille. Peu importe le moment. Choisissez-le comme il vous convient et tenez-vous y.

En respectant ce temps dédié à l’écriture, votre journal ne sera pas seulement un défouloir des émotions qu’il est difficile d’exprimer autrement mais aussi un précieux outil d’analyse et d’introspection.

Quand l’émotion est derrière soi, il est temps de prendre un peu de recul sur ce qui s’est passé et a conduit à ce ressenti si douloureux. Il est temps de faire un pas de côté pour analyser la scène dans sa globalité.

Pour cela, vous pouvez être accompagné de votre thérapeute. Mais cette pratique, même conduite seule, peut aussi contribuer à sortir de certains schémas répétitifs ou émotions envahissantes.

Essayez!